C’était une journée magnifique, j’ai laissez dans l’armoire ma doudoune noir et suis sortis avec rien d’autre que mon cardigan en guise de veste. Un peu de douceur éveille toujours en moi une envie de couleur flashy. J’ai donc profité de mettre ma robe tunique blanc et fushia. Inutile de précisé que j’avais l’aire d’une tache à côté des gens qui défilaient en vêtement sombre. Mais qu’importe ces couleurs gaie résumaient parfaitement ma philosophie de la journée. Je voyais la vie en rose.
Ma matinée à commencer à dix heures, je ne sais par quel miracle mon corps c’est levé avant l’heure car habituellement pendant les jours de congés je me transforme en limasse amouraché de son oreille. J’ai donc profité de ce changement pour me préparer en vitesse et profiter au plus vite de cette belle journée. Mon copain me suggéra un café au coin de la rue, l’idée était plaisante et j’acquiesçai aussi tôt.
Assise sur la terrasse de café, je scrutais les traits de visage de mon copain en tachant bien que mal de trouver l’angle idéal pour lui faire part du plan qui germait dans ma tête. J’avais envie de changer tous les duvets et taie d’oreiller de la maison et il me semblait évidant et vital que le jour du changement ne pouvais être autre qu’aujourd’hui. Alors sachant que monsieur à horreur d’aller faire les courses dans ce genre de magasin bondé, j’avais préparé mentalement ma plaidoirie. Imaginez ma déception lorsqu’il me répondit docilement un « ok !». Tant de neurone tué à élaborer des arguments qu’elle gâchis!
On resta en tout deux heures à choisir cinq parures de lit et un sous-lavabo. Je n’en revenais pas de la patience dont mon copain fessait preuve. Décidément le beau temps n’avait pas d’effet que sur ma petite personne. Ce qui est incroyable, c’est qu’une fois à la maison, j’ai déballé le carton qui contenait mon meuble pendant que mon copain disparaissait derrière l’écran de son ordinateur. Attendez… l’homme ne devrait pas posséder les gène du bricolage ? Dans mon couple c’est l’inverse, je suis plus manuelle alors que lui est plutôt gauche dans ce domaine. Mais peu importe, car moi j’aime assembler ces petites pièces, ce qui m’énerve est qu’une fois le travaille à demi accomplie. L’inspecteur de travaux fini tourne autour de moi en me posant des questions de tout genre qui a tendance à me mettre hors de moi car je considère que c’est mon moment à MOI ! Mais considérant le fait que toute la journée il s’est montré conciliant, il était de mon devoir de mettre un peu du mien. Oui mais voilà il a commencé à me dire que ma façon de martonner un clou n’était pas la méthode idéal et que ceci devait être comme cela, pourquoi je n’avais pas commencé par cette partie-là etc… Je l’ai regardé ahurie. Depuis quand il possède un diplôme d’Ikea ! Ma patience avait des limites et j’ai commencé à crier à tout va de me laisser tranquille. Ce qu’il fit pendant cinq seconde. Il m’énerve ! Tout avait si bien commencé!
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