A ma pause j’ai profité du fait que la température était plus clémente pour m’assoir sur un banc et jouir des rayons du soleil qui commençait cruellement à me manquer. C’était un de ces moment délicieux où tout mon être se sentaient bien et que je prenais conscience que je faisais partie de cette petite planète bleu. Car dans le monde stressant dans lequel on vie, on a tendance à nous recroqueviller sur nous-même et ne voir que notre reflet. Alors qu’on est beaucoup plus que ce qu’on voit. Nous sommes comme cette énergie que j’ai ressentie, nous influençons aussi sur notre entourage.
Pendant ma pause, une jeune fille accompagner de son père est passé devant moi, et m’a sourie. Je lui souris à mon tour et par reflex je me suis tout de suite dis que c’était une touriste en vacance, il était inconcevable pour ma tête de citadine qu’une inconnue de la ville ai une geste amicale sans vouloir rien en retour. Lorsque j’eu fini de juger cette étrangère, je me suis remise en question. Depuis quand je suis devenu aussi renfermer ? Et pourquoi une attitude bienveillante éveille en moi la méfiance ? Suis-je aussi froide que le béton qui m’entoure ?
J’ai eu de la pitié pour moi-même, moi qui me croyais ouverte d’esprit je suis influencée par cette froideur qui m’entoure. Écœuré ! J’étais écœuré de ce que je suis devenu. Sans me rendre compte je mets des étiquettes sur tout et sur rien. Heureusement que l’énergie positive de cette fille m’a ouvert les yeux. A l’avenir je tacherai d’être plus humaine.
En la regardant s’éloigner j’ai compris la raison de son geste. Nos collants semblaient anormaux au milieu de ces passants. Peut-être qu’avec ce petit détail elle s’est dit que nous partagions le même envie de sortir de cette société qui crée des photocopies.
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